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18 ans de traduction polyvalente mue par la passion des lettres et des sciences.

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Pouvez-vous présenter votre société ?
Gérald PECH : Satelight est une société de traduction anglais/français multidisciplinaire spécialisée dans la documentation technique, les articles et ouvrages scientifiques, philosophiques et théologiques de niveau académique. Forte d’une expérience de 18 ans dans la traduction de l’anglais vers le français, l’édition et la gestion de projets de traduction d’ouvrages de grande envergure d’auteurs anglo-saxons de renommée internationale, la société propose ses talents rares pour la réalisation de travaux requérant qualité, culture élargie, finesse et maîtrise linguistiques.

Pouvez-vous nous dire quelques mots sur vous ?
GP : J’ai 44 ans, suis marié et père de quatre enfants. De par mon travail et ma formation, j’ai d’abord la fibre scientifique. Docteur-ingénieur en télécommunications spatiales diplômé de l’ISAE-Supaero (Institut Supérieur de l’Aéronautique et de l’Espace), j’exerce à plein temps la fonction d’ingénieur R&D confirmé dans l’industrie des hautes technologies. Je capitalise une expérience professionnelle de 21 années au total, pour l’essentiel dans la recherche et dans la R&D dont 17 dans le secteur spatial
.

Quelle est la force de Satelight ?
GP : Polyvalence et excellence. Scientifique et ingénieur-chercheur versé dans les hautes technologies, d’un côté, et philosophe dans l’âme de l’autre, je préside également un groupe francophone de spécialistes de diverses disciplines, majoritairement des scientifiques, qui s’unissent pour repenser le monde et défendre une science restaurée dans ses fondements métaphysiques. Par cet engagement, je suis en permanence en interaction avec le monde vaste de la science, de la culture, des idées et des connaissances. Je m’appuie en permanence sur cette plateforme scientifique, ce réseau collaboratif de travail très riche humainement et intellectuellement – une sorte de think tank et de task force – ce qui donne à la société Satelight une très grande polyvalence.

Quelle est votre façon de travailler qui vous distingue d’autres sociétés ou agences de traduction ?
GP : Satelight, ce n’est pas seulement une société ou agence de traduction. C’est tout un environnement, une vision du travail, du monde et de la vie. La plateforme scientifique dont j’ai parlé précédemment est le terreau qui draine des partenaires et collaborateurs très qualifiés, notamment dans l’édition ainsi qu’en traductologie et dans les sciences du langage, qui participent au travail de traduction ; mais il y a également des spécialistes en sciences, des économistes, des professeurs, des philosophes, des économistes, des juristes. Ils forment le comité d’experts et de conseillers de Satelight. Je ne travaille donc pas dans le milieu clos de la traduction, mais mon travail se nourrit des interactions humaines, culturelles, intellectuelles avec des personnes de terrain, qui s’enrichissent mutuellement des apports et des connaissances venant d’horizons divers. De cette communion vivante et de ces échanges passionnants, un pont est par là créé, jeté entre des mondes très hétérogènes et contrastés ; et l’on retrouve, comme par un jeu de multiples lentilles réfléchissantes, une image du monde colorée, vivace, enfin unifiée, qui rompt avec la monotonie uniforme des visions parcellaires et figées de la réalité issue de la fragmentation individualiste de la pensée.

Avez-vous un message final à transmettre ?
GP : Je chéris particulièrement la langue française, et ai comme objectif de rendre à la langue ses lettres de noblesse – alors même que la culture environnante façonnée par l’usage intempestif des technologies de l’information et par les médias de masse est en train d’appauvrir le langage de nos contemporains. Les meilleurs penseurs d’autrefois avaient résolument compris que le monde est intimement lié au langage. Quand la langue se détériore dans une société, comme c’est le cas aujourd’hui dans la nôtre avec l’illettrisme galopant qui frappe la jeunesse, cela indique toujours un déclin moral et spirituel à un niveau plus fondamental. Par exemple, le penseur allemand du XVIIIe siècle Johann Georg Hamann, contemporain et ami du philosophe Emmanuel Kant, selon John Betz, dans son livre Au lendemain des Lumières (dont j’ai participé à la traduction en français) « nous indique la voie d’une restauration théologique de la nature, de l’histoire, du langage et de l’art, nous ouvrant les yeux et les oreilles à une perception plus affinée de « l’adjonction originelle » de la Parole qui parle dans et à travers ces derniers. » Le langage recèle donc en lui tout un monde d’interconnexions de sens à découvrir ou à redécouvrir. La traduction n’est donc pas pour nous un métier seulement, mais elle est avant tout une passion et une vision.
Les mots portent la vie, ils doivent éclairer le monde et le réenchanter.
Des mots pour éclairer, telle est notre devise.

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